Mise en scène : Marie Chabauty
Lecture, jeu et chant : Catherine Clerc
Suivre Gavroche à travers Les Misérables de Victor Hugo, c’est découvrir la Misère, fourrière des chapardeurs et de la crapule mais aussi la saisir dans ce qu’elle à de plus digne, de fantaisiste et d’héroïque. C’est aussi, incarné par cet enfant feu follet de nos sombres trottoirs, percevoir l’esprit du peuple de Paris. Cet esprit dont font écho tant de nos vieilles chansons. Gavroche n’a pas de gîte, pas de pain, pas de feu, pas d’amour, mais il est joyeux parce qu’il est libre. « C’est ce qu’on appelle un gamin de Paris » dit Victor Hugo… « Un gamin de Paris c’est tout un poème ! » dit la chanson.
L’orgue de Barbarie est l’attribut du chanteur de rue, son timbre n’a certes pas la solennité des orgues de nos églises mais il soutient lui aussi la ferveur du peuple et accompagne sa mélancolie. Alors donnons nous le plaisir d’imaginer Gavroche rencontrant une chanteuse de rue et fasciné par cet instrument qui, comme lui, galvanise le trottoir, se mette à tourner des chansons…